Depuis sa formation en CFC de photographe publicitaire, en particulier pour l’horlogerie, David Wagnières a vite tourné le dos aux studios photos vers une photographie indépendante, répondant à différents mandats publics et privés.
Intéressé par l’interaction texte & image, il exerce le métier d’iconographe au journal Le Temps, durant 15 ans. Parallèlement, il affirme sa signature photographique entre travaux de commandes pour des associations ou des institutions, et travaux pour la presse.

S’il est intéressé par les gens, il observe finement les espaces, les lieux, dans lesquels son regard se pose : d’un parking désert à une balustrade au bord d’une forêt, tout peut potentiellement devenir le sujet de sa photographie.
Quand on regarde une de ses images, il semble que le monde apparaît sous plusieurs dimensions.
On découvre les différentes couches que composent un paysage ou un portrait. La complexité du sujet s’exprime ici par des reflets, des transparences. Tout est jeux de lumières, agencées harmonieusement pour que le sujet photographié se déploie sous différents angles.
Sa photo est belle. Souvent lumineuse, elle invite à une sorte de contemplation, demandant une attention soutenue pour découvrir les détails qui composent l’image, tel qu’un rayon de lumière, ou un élément de l’espace public.
David est un photographe de terrain. La banalité d’un paysage devient tableau ; une scène de rue quotidienne, prend des allures de sculpture dès qu’il cadre.
Proche des gens, il privilégie les sujets sociaux, regardant vivre la société, ses actrices et ses acteurs, capturant leur personnalité dans les interstices de leur quotidien.
« Révéler la beauté des déclassés » dit-il modestement.