L'iconographe

Karine Bauzin, portraitiste du quotidien

Karine Bauzin a toujours été photographe : en passant par La Sorbonne, puis les Beaux-Arts de Genève.

Jusqu’à aujourd’hui, elle navigue entre plusieurs mondes: celui des commandes pour la presse, de l’horlogerie et de la finance.

Entre-temps, elles photographie les gens, les « personnes lambdas » : ce sont ses travaux au long cours., dans un regard social, comme « Quel étage ? » qui égrène les portraits de personnes dans les ascenseurs,

Puisque les rencontres motivent son travail, elle a trouvé une seule et même question, « What time is it ?«  posée aux personnes rencontrées durant ses nombreux voyages. Depuis plus de 10 ans, elle ajoute des portraits à sa galerie, captant ainsi les personnes rencontrées au hasard de ses voyages, faisant le geste de regarder l’heure à leur poignet ou à l’horloge de gare.

En fine observatrice des gestes du quotidien, certains portraits nous rappellent que la vie peut être parfois absurde, voire comique. Mais l’apparente banalité du quotidien est toujours cadré dans le respect des situations et des personnes qu’elle capte derrière son objectif.

La photographe passe aussi du film fixe à l’image en mouvement, en faisant des films. Elle partage son atelier avec d’autres photographes dans le collectif « Regardirect » et s’intéresse aussi au film documentaire.

Elle remporte le Swiss Press Photo en 2023, pour son reportage sur les Cabines de plage à Genève-Plage, qui fait l’objet de son dernier ouvrage. Là, elle capte le bleu de la piscine et des cabines, le presque vert du lac, le pink des glaces à l’eau et de la pastèque.Les couleurs saturées composent avec éclat son vocabulaire photographique.

Repères iconographiques

📙 Son dernier livre, Cabines de plage
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🌐  Son site
       karinebauzin.ch

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